Lucien Bégliomini

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Lucien Bégliomini, l’artiste aux silhouettes Originaire des Yvelines, Lucien Bégliomini s’est installé en Haute-Corrèze en 1978. Sculpteur sur pierre, bois, bronze ou métal, l’artiste est notamment connu pour les silhouettes qui ornent les rues de Meymac. C’est d’ailleurs à Meymac, chez lui, que nous l’avons rencontré.

En plein cœur de Meymac, sa maison est reconnaissable entre mille. Et pour cause, des dizaines de sculptures agrémentent la petite allée. Ici, sous l’appentis, se côtoient des œuvres en bois, en pierre … « Cette statue par exemple, elle est faite en loupe de frêne », commence l’artiste qui récupère du bois de la région pour travailler ses œuvres. « J’utilise du séquoia, de l’acacia, du chêne, des loupes de bouleau … », commence à lister Lucien Bégliomini qui a fait une école de tôlier-formeur. De la tôle au bois, il n’y a qu’un pas. « J’ai juste changé d’outils ! », sourit-il. La Corrèze, l’artiste Meymacois en est tombé amoureux à la fin des années 1970, et ne l’a jamais quittée. « J’étais venu en vacances et j’ai décidé de m’installer », retrace l’homme qui a travaillé également dans la région de Saint-Emilion en tant que sculpteur et décorateur dans des chais et châteaux. Des œuvres stylisées À Meymac, là où il a installé son atelier et son jardin de sculptures, Lucien Bégliomini continue de travailler le bois. « Celle-ci, c’est une sculpture réalisée sur une pièce de la charpente de l’église de Meymac », présente-t-il à côté de l’œuvre aux courbes fines. Une chose est sûre : le sculpteur corrézien apporte sa patte à chaque pièce. « Je stylise toutes mes œuvres », reprend-t-il. Dans son salon, les œuvres décorent les murs. L’abbaye de Saint-Angel, celle de Meymac … ou encore une lampe à l’imposant pied en bois et, plus loin, des peintures sur bois. « Je travaille aussi avec Jean-Robert Seince qui fait du street-art à Saint-Angel », reprend l’artiste dont quelques statues ont été installées dans les rues de Meymac il y a quelques années. Comme un rappel pour mener le visiteur jusqu’à l’antre de Lucien Bégliomini.

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